TV
Infos   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 14 mars 2023

Le jeu de division de LCI : Si la Russie tombe... Pékin a déjà tout prévu!

Au sommaire :

1- Un ancien du Trésor américain : « le système bancaire américain n’est pas sûr »

« Le système bancaire américain n’est pas sûr », selon un ancien du Trésor américain

Une cascade de faillites de banques américaines est observée ces derniers jours aux États-Unis. Tandis que le gouvernement tente de rassurer, un ancien dignitaire au Trésor américain affirme à Sputnik que le système bancaire du pays n’est pas fiable.

Le système bancaire des États-Unis présente des risques, contrairement à ce qu’affirme le Président Joe Biden, a déclaré à Sputnik Paul Craig Roberts, ancien sous-secrétaire du Trésor dans l’administration Ronald Reagan, commentant les faillites de trois banques survenues en quelques jours.

« Le fait brutal est que les cinq plus grandes banques américaines sont exposées à des risques de pertes deux fois supérieures au PIB du monde entier », a-t-il indiqué.

M.Roberts parle de ces institutions qualifiées ordinairement de « trop grandes pour faire faillite ». Ces institutions détiennent 188 000 milliards de dollars de produits dérivés, rappelle M.Roberts sur son site Internet.

Il estime que les banques de crédit américaines seront obligées de se débarrasser de leurs actifs, ce qui entraînera la dépréciation ultérieure des titres. Pour éviter d’autres faillites, la Réserve fédérale devrait baisser le taux directeur. Les autorités pourraient aussi débloquer des fonds importants pour sauver les organisations financières, mais cela portera préjudice à la valeur du dollar, explique l’expert.

Faillites en série

Tout a commencé le 8 mars au soir avec l’annonce de la mise en liquidation de Silvergate Bank, petit établissement régional devenu le favori du milieu des cryptomonnaies.

Le 11 mars, la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), l’agence fédérale américaine qui garantit les dépôts bancaires, a annoncé la fermeture de la Silicon Valley Bank (SVB). Cette banque, spécialisée dans le financement des startups de la Silicon Valley, est la plus grande à s’effondrer aux États-Unis depuis la dernière crise financière de 2008. La FDIC a transféré tous les dépôts assurés de la SVB à une entité distincte qu’elle a mise en place : la Banque nationale d’assurance des dépôts de Santa Clara.

Le 12 mars, Signature Bank, la 21e banque du pays, a aussi été fermée d’office.

Source : Sputnik

2- Philippot prévient contre le risque d’une 3e Guerre mondiale suite au chaos financier

Le chaos financier engendré par les faillites en série dans le secteur bancaire de l’Occident pourrait provoquer une Troisième Guerre mondiale, selon l’homme politique français Florian Philippot qui appelle à « le savoir et résister ».

Le président du parti politique français Les Patriotes et ancien député européen Florian Philippot voit le risque d’une Troisième Guerre mondiale dans le chaos qui a gagné le secteur financier en Occident.

« Crédit Suisse dévisse. La bourse de Paris aussi. Western Alliance, banque américaine, en chute libre. Des cours de banques suspendus… L’oligarchie accélérera son agenda de 3e guerre mondiale si le chaos financier s’installe ! Constante de l’Histoire ! Le savoir et résister ! », a-t-il écrit sur Twitter.

Les actions des banques régionales US en chute libre

Les actions des banques régionales ont chuté à la suite de l’effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB) et de la Signature Bank alors que les régulateurs tentaient de contenir les dégâts. La Réserve fédérale a promis une enquête et le Président Biden a appelé au calme.

La chute rapide des prix a entraîné l’arrêt temporaire des transactions pour une douzaine de banques dans la matinée lorsqu’elles ont déclenché des disjoncteurs, qui sont destinés en partie à prévenir les accidents incontrôlables.

La SVB, spécialisée dans le financement des startups de la Silicon Valley, est la plus grande à s’effondrer aux États-Unis depuis la crise financière de 2008.

Florian Philippot est connu pour sa critique des pays occidentaux pour leur soutien financier de l’Ukraine et les livraisons de matériel de guerre à ce pays.

Au mois de février, une marche en faveur de la sortie de la France de l’OTAN et contre les livraisons d’armes à l’Ukraine s’était déroulée à Paris à l’initiative du président des Patriotes.

Source : Sputnik

3- Réforme des retraites : les rats pullulent à Paris

Alors que les déchets s’accumulent dans les rues de la capitale en raison de la grève des éboueurs, l’écologiste Anne Souyris a avancé que les nombreux rongeurs présents dans la ville n’étaient pas dangereux et a préféré évoquer l’enjeu des retraites.

Les poubelles s’entassent dans les rues de la capitale alors que les éboueurs poursuivent leur mouvement de grève contre la réforme des retraites, ce qui suscite des inquiétudes quant à la prolifération des rats, trop contents de l’aubaine qui se présente ainsi à eux. Interrogée sur BFM TV le 10 mars sur la situation et notamment sur les risques courus par des enfants qui se retrouveraient face à un rongeur, l’adjointe d’Anne Hidalgo à la santé publique, l’écologiste Anne Souyrys, a avancé qu’il n’existait pas « de risque sanitaire », tout en concédant que leur présence posait un problème de « confort et de qualité de vie ». « La seule chose que transporte le rat, c’est la leptospirose [...] que connaissent les éboueurs lorsqu’ils mettent les mains dans les poubelles », a-t-elle expliqué, rappelant qu’il existe un vaccin contre cette maladie dont il y a « extrêmement peu de cas ».

Face à l’adjointe, le conseiller régional de droite Pierre Liscia a pour sa part affirmé que les rats sont « dangereux pour l’homme » et fustigé le « déni » et « l’incompétence » de la représentante de l’équipe d’Anne Hidalgo, en rappelant qu’un locataire est mort des suites d’une morsure de rat dans son logement, ce qui a donné lieu au dépôt d’une plainte contre la mairie. « Je ne sais pas dans quel monde [...] les rats sont une chance pour les petits Parisiens », a-t-il lancé. Saccage Paris supplante un instant le débat retraites. Après avoir contesté avoir tenu de tels propos, Anne Souyris a tenté de changer de sujet : « Je croyais qu’on allait parler un peu des retraites et je vois qu’on ne parle que de “Saccage Paris” », a-t-elle regretté, soulignant que les problèmes de propreté étaient liés au mouvement de grève actuel, et donc une répercussion de la politique du gouvernement. Citée par BFM TV, l’Académie de Médecine rappelait dans un rapport à l’été 2022 que « le rat reste une menace pour la santé humaine en raison des nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures ». Anne Souyris a cependant précisé, au cours de la même émission, « qu’il ne [fallait] pas laisser les rats se promener partout en extérieur » et rappelé que la mairie de Paris cherchait à faire « redescendre les rats dans les égouts » en limitant autant que possible la nourriture en extérieur. Selon elle, il convient de « chercher de nouveaux produits pour tuer les rats en cas d’infestation ». À l’inverse, la conseillère municipale de Paris membre du Parti animaliste Douchka Mira Markovic a jugé le 9 mars, également sur BFM TV, que « les méthodes létales ne [servaient] à rien » face aux rongeurs et que « mieux [vallait] étudier ces animaux » que de chercher à les éradiquer. L’élue avait d’ailleurs proposé à l’été 2022 de rebaptiser les rats « surmulots », jugeant le terme « moins connoté négativement ».

4-Riyadh Airways en concurrence avec les émirats

L’Arabie saoudite annonce la création d’une deuxième compagnie aérienne. Cherchant à devenir un « hub » international, le Royaume saoudien annonce la création de Riyadh Air qui vise la desserte de 100 destinations dans le monde d’ici 2030. Selon le communiqué officiel, elle sera dotée d’une « flotte d’avions de pointe ».

L’Arabie saoudite a annoncé le 12 mars la création d’une deuxième compagnie aérienne nationale, affichant son ambition de faire de Riyad un hub aérien capable de rivaliser avec ses concurrents du Golfe. L’agence officielle SPA a annoncé que le nouveau transporteur, Riyadh Air, basé dans la capitale et détenu par le fonds souverain du royaume, vise à « lancer des vols vers plus de 100 destinations à travers le monde d’ici 2030 ».

Riyadh Air sera dirigé par Tony Douglas, l’ancien directeur d’Etihad Airways, la compagnie émiratie d’Abou Dhabi. Dans le cadre du programme de réformes ambitieux de son prince héritier, Mohammed ben Salmane, la monarchie pétrolière s’est fixé l’objectif de tripler son trafic aérien à 330 millions de passagers d’ici la fin de la décennie. La nouvelle compagnie s’inscrit dans un « vaste ensemble de projets [qui] consolidera la position [du] pays en tant que hub international de l’aviation et centre logistique mondial », a affirmé le ministre saoudien des Transports, Saleh Al-Jasser, sur Twitter. En novembre dernier, les autorités ont annoncé la construction d’un nouvel aéroport de 57 kilomètres carrés à Riyad, appelé à accueillir 120 millions de voyageurs d’ici 2030 et 185 millions d’ici à 2050. SPA a affirmé que Riyadh Air exploiterait une « flotte d’avions de pointe », sans préciser le nombre ni le type de ces appareils. Le Wall Street Journal avait rapporté la veille de l’annonce de la création de Riyad Air que le fonds souverain était « proche d’un accord » avec l’avionneur Boeing pour une commande « évaluée à 35 milliards de dollars ». Faire de Riyad une ville concurrente de Dubaï L’aéroport saoudien international le plus fréquenté se trouve actuellement dans la ville côtière de Djeddah qui accueille chaque année des millions de musulmans effectuant les pèlerinages à La Mecque, et où est basée la compagnie nationale Saudia. Khalil Lamrabet, ancien directeur du programme saoudien de connectivité aérienne avait déclaré à l’AFP, en novembre dernier que le royaume voulait faire de sa capitale « une ville cosmopolite rivalisant avec des villes comme Dubaï et Doha en termes d’investissements, de tourisme et d’infrastructures ».

Les autorités tentent de positionner Riyad comme un rival du centre d’affaires régional, Dubaï, aux Émirats arabes unis, dont la compagnie aérienne est la plus grande au Moyen-Orient. Riyad compte actuellement huit millions d’habitants, mais les autorités espèrent porter ce nombre à plus 15 millions d’ici à 2030. Si le marché régional est considéré comme étant déjà « saturé », les transporteurs saoudiens ont l’avantage, par rapport à leurs concurrents Emirates ou Qatar Airways, de pouvoir compter sur un marché intérieur d’environ 35 millions habitants, selon les analystes.

Source : RT France5

5- Ukraine : la Suisse préférerait recycler ses vieux systèmes sol-air

Une soixantaine de vieux systèmes antiaériens Rapier, de production britannique vont être recyclés en Suisse. Certains jugent que Berne devrait les transmettre à Kiev pour les utiliser contre des drones, écrit NZZ am Sonntag, même si le pays a interdit la réexportation de ses armes aux pays impliqués dans des hostilités.

La Suisse démantèle 60 de ses systèmes de défense antiaérienne Rapier, d’origine britannique, retirés du service fin 2022. Une décision qui divise, certains estimant que ce matériel pourrait être utile à l’Ukraine, écrit l’hebdomadaire NZZ am Sonntag.

Même s’ils sont jugés obsolètes, ils restent opérationnels, estime l’ex-rédacteur en chef de la revue militaire Allgemeine Schweizerische Militarzeitschrift.

Selon lui, ces complexes pourraient encore être utilisés contre des cibles volant à basse altitude telle que des drones, et ils pourraient également être utilisés pour combattre des avions de chasse et des hélicoptères.

La nécessité de mettre hors service une soixantaine de Rapier, acheté dans les années 1980, avait été évoquée en 2020. À l’époque, le gouvernement du pays avait jugé ces armes « incapables de contrer efficacement les menaces aériennes d’aujourd’hui ». Elles étaient considérées comme inefficaces contre les avions de combat modernes.

La première partie de ces systèmes a déjà été démantelée, et trois autres devraient suivre, selon le porte-parole de l’armée suisse, Kaj-Gunnar Sievert, cité par NZZ am Sonntag.

Sans demander au Royaume-Uni

Côté politique, des voix se lèvent pour contester cette mise au rebut, poursuit l’hebdomadaire. Selon certains, Berne aurait dû demander à Londres s’il souhaitait les récupérer. Notamment pour les transmettre à Kiev. En effet, les autorités suisses ont adopté en 2006 un décret ordonnant de retourner les armes étrangères, mises hors service, aux pays producteurs.

Cependant, la Suisse a annoncé le 10 mars sa décision d’interdire la réexportation de ses armes aux pays participants à des conflits militaires.

L’armée suisse prévoit d’ailleurs de supprimer progressivement plusieurs autres systèmes d’armes étrangers au cours des prochaines années, dont 248 véhicules blindés de transport de troupes et plus de 100 canons d’artillerie, deux systèmes américains actuellement utilisés en Ukraine.

Source : Sputnik Afrique

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV